Dès l'âge de 12 ans, j'ai toujours oscillé entre les deux versants de ma sexualité. Mon premier grand amour s'appelait Benoît et, bien que je fus encore très jeune, je ressentais dans mon corps de garçon un émoi que je n'arrivais pas à identifier quand je me pensais la nuit, au creux de mon lit, dans ses bras, collé contre sa peau.
C'est peu de temps après que, ayant la chance d'avoir une grande sœur, j'ai commencé à profiter de mes moments de solitude pour porter ses affaires, ses culottes, bas et soutien gorges et à me maquiller longuement devant le miroir de la salle de bain pour ressembler le plus possible à l'adolescente que je rêvais d'être. Ce n'était pas bien difficile car, à cette époque, je portais les cheveux longs et il était fréquent que les commerçants, me voyant entrer dans leur boutique, me disent : Bonjour Mademoiselle...
Ce qui au début m'agaçait mais, les mois passant, a fini par m'exciter au plus haut point.
Donc, devant mon miroir, le soutien gorge rempli de chaussettes ou de papier toilette, je me transformais en jeune fille et je rêvais qu'un représentant vienne sonner à la porte pour lui ouvrir dans cette tenue. J'avais une boule dans la gorge et des frémissements d'excitation, en sentant mon petit sexe sur la dentelle, en me voyant en soutien gorge dans la glace. Hélas (ou non) jamais personne n'est venu sonner à ces moments délicieux où j'ai décidé d'être Coralie le plus souvent possible.
Et puis, alors que je ne quittais plus mes petites culottes sous mes vêtements, je devais aller rendre visite à une copine. Comme j'étais arrivé en avance, je me promenais sur les remparts en attendant l'heure de notre rendez-vous, lorsque je vis un groupe de trois hommes, d'une vingtaine d'années, voire plus qui riaient ensemble. Je n'y prêtai pas attention au début mais l'un d'eux se détacha du groupe, sous les rires de ses compagnons et commença à me parler, de manière très sympathique, me demandant ce que je faisais là, si je me promenais...
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